Fier de nous
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Fier de nous
Je tiens à préciser que je parle en mon nom propre, vu qu'un résumé de la manifestation a été fait plus officiellement par les étudiants à l'IFRAMES cet après-midi.
Nous avons donc su trouver l'endroit pour nous faire entendre, regroupés et solidaires, malgré les diversions multiples des forces de l'ordre et des contrôles sans nom (Rachid si tu nous vois,...).
Nous avons été motivés, sans aggressivité gratuite verbale ou physique, ne forçant aucun passage et réussisant à solliciter quelques médias. ( , le seul texte sur le net que j'ai pu trouver)
Lorsque nous avons été chargés, que les corps étaient soulevés, projetés, tordus mais accrochés, solidaires, nous chantions, nous scandions, nous refusions de réagir à cette violence sans nom autrement qu'en respectant nos valeurs et nos revendications initiales, en faisant face à l'inadmissible, l'irrespectueux. Moi, j'étais fier d'être là, car nous n'avons rien à nous reprocher, nous avons subi une censure, une privation de liberté fondamentale, une violence gratuite, mais nous criions toujours nos slogans, jusqu'au bout.
J'ai encore l'image de femmes soulevées par un ou deux CRS et qui continuait de hurler : "les stagiaires en galère" sans aucune hostilité physique envers les bourreaux en action.
J'ai honte de vivre dans un pays où l'impression d'un couvre-feu et d'un voile permanent sur l'expression est très forte mais je suis fier de nous aujourd'hui, car nous avons gagné le combat du plus intelligent.
Voilà, je voulais le dire.
A demain pour une autre étape, en espérant plus d'écho encore et surtout plus d'écoute.
Yann, ES 1
Nous avons donc su trouver l'endroit pour nous faire entendre, regroupés et solidaires, malgré les diversions multiples des forces de l'ordre et des contrôles sans nom (Rachid si tu nous vois,...).
Nous avons été motivés, sans aggressivité gratuite verbale ou physique, ne forçant aucun passage et réussisant à solliciter quelques médias. ( , le seul texte sur le net que j'ai pu trouver)
Lorsque nous avons été chargés, que les corps étaient soulevés, projetés, tordus mais accrochés, solidaires, nous chantions, nous scandions, nous refusions de réagir à cette violence sans nom autrement qu'en respectant nos valeurs et nos revendications initiales, en faisant face à l'inadmissible, l'irrespectueux. Moi, j'étais fier d'être là, car nous n'avons rien à nous reprocher, nous avons subi une censure, une privation de liberté fondamentale, une violence gratuite, mais nous criions toujours nos slogans, jusqu'au bout.
J'ai encore l'image de femmes soulevées par un ou deux CRS et qui continuait de hurler : "les stagiaires en galère" sans aucune hostilité physique envers les bourreaux en action.
J'ai honte de vivre dans un pays où l'impression d'un couvre-feu et d'un voile permanent sur l'expression est très forte mais je suis fier de nous aujourd'hui, car nous avons gagné le combat du plus intelligent.
Voilà, je voulais le dire.
A demain pour une autre étape, en espérant plus d'écho encore et surtout plus d'écoute.
Yann, ES 1
Yann H- Invité
Re: Fier de nous
Le lien est mal passé je crois, ou alors c'est un bug d'affichage.
Le voici : ouest.france3.fr/info/41635155-fr.php .
Le voici : ouest.france3.fr/info/41635155-fr.php .
Yann H- Invité
Re: Fier de nous
nous avons mis quelques liens vers des articles et des photos sur notre forum (ASS):
http://asmala-forum.forumotion.com/manifs-f28/mobilisation-concernant-la-gratification-t87.htm
http://asmala-forum.forumotion.com/manifs-f28/mobilisation-concernant-la-gratification-t87.htm
Re: Fier de nous
C'est vrai que nous étions réunis,
Simplement parce que nous n'étions pas seuls,
Pour autant nous n'avons rien gagné,
Rien.
Simplement parce que nous n'étions pas seuls,
Pour autant nous n'avons rien gagné,
Rien.
ricmuche- Invité
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